Récemment, l’on m’a demandé pourquoi Phare 40 en plus ?
Au-delà de revenir vers une passion, je vous laisse lire quelques extraits du témoignage de Lucas, blessé au Mali.
Il a accepté de partager l’expérience qu’il a eu avec nous sur notre Class 40.
Pouvoir marier la course au large, l’aide à la reconstruction par le sport pour des blessés issus de nos Armées ; pour ma part cela fait sens.
Nous continuons à construire cette aventure afin que nous puissions accueillir plus de volontaire et créer notre équipage mixte pour des prochaines courses de 2024 à 2026.
Si vous ou votre entreprise désire nous soutenir et communiquer différemment, ne pas hésiter à me contacter.
Voilà bonne lecture :
« Après avoir pris le train jusqu’à la ville de Hyères, je me suis rendu à l’embarcation qui m’as emmené jusqu’à la magnifique île de Porquerolles.
Arrivé au port, j’ai été accueilli par Anthony et Aurélien.
Je suis donc monté pour la première fois sur le voilier de course « Phare 40 ».
J’ai été très impressionné de voir comment est constitué un voilier classe 40.
Je l’ai été tout autant en voyant le nombre de voilier de courses tout le long de l’embarcadère.
Au début ils ont monté la grande voile, et j’étais très impressionné de la grandeur et de la hauteur de cette majestueuse voile. Ça a été la première fois de ma vie que j’ai vu les manœuvres pour hisser jusqu’en haut du mât la grande voile. L’aventure a commencé.
Dans les premières heures, nous avons pu discuter et échanger encore sur nos vies et sur l’aventure que nous offre la navigation. J’ai pu voir au loin d’autres embarcation, de magnifiques oiseaux, chassant leur proie avec ce qu’il me semblait être des dauphins. Une expérience inoubliable.
Au fur et à mesure de notre avancer, le soleil se couchait petit à petit et la météo est devenu propice à l’utilisation des voiles et c’est là que j’ai pu réellement profiter des sensations qu’offre la voile.
Sur un voilier, plus les heures passent en naviguant, plus la fatigue s’installe. Pendant quelques temps, j’ai repensé et comparer la vie que j’ai eu en étant soldat à celle d’un marin. Contemplant l’horizon, je me suis rappelé des heures de garde dans les forêts et trou de combat jusque dans le désert Malien, je parle bien sûre de ces moments où nous sommes seuls avec nous-mêmes, ce moment, ou même la plus forte des sentinelles, restant là, à assurer la protection de ses camarades deviens mélancolique et ne pense plus qu’aux décisions qu’elle a prise. Bonne ou mauvaise. Au choix de vie qu’il l’a emmené jusqu’ici.
Un univers exceptionnel.
La fatigue a frappé, et je suis retourné me reposer jusqu’à notre arrivée au port de Saint-Tropez où nous avons amarré, et où j’ai pu pour la première fois de ma vie me sentir tel que Christophe Colomb, découvrant un nouveau monde.
Lucas «
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